Quelle place des transports dans la vie de tous les jours ?
Quels impacts des transports sur l'environnement ?
Quels modes privilégier aujourd'hui ?
Comment concilier efficacité et durabilité ?
Se déplacer quotidiennement fait partie indéniablement de nos habitudes les plus courantes. Que se soit pour le travail, les loisirs, nous utilisons tous les transports que les différentes innovations humaines ont mis à notre disposition.
Ces modes possèdent des caractéristiques propres qui leur donnent de multiples moyens d'engendrer une énergie motrice. Mais certains ont la fâcheuse conséquence de modifier à différentes échelles l'environnement et les écosystèmes. Et c'est leur utilisation massive qui, à terme, remet en cause notre existence sur la planète.
Alors comment stopper cette défaillance tout en concevant notre confort dans nos déplacements ?
Il s'agit tout d'abord de comprendre cet impact des transports. Nous nous intéressons ici uniquement au transport de personnes qui est responsable de 60% des émissions de CO2 du secteur du transport, le reste provenant du fret. Ces transports représentaient en 2019 24% des émissions mondiales CO2.
Les dangers de la voiture
Ainsi nous participons activement dans nos déplacements à l'accroissement des émissions nocives pour la planète avec la voiture individuelle très privilégiée, la démocratisation du transport aérien avec les compagnies low cost et la forte concurrence.
Mais les moteurs thermiques ne sont pas les seuls problèmes polluants des transports. La voiture électrique qui se développe très fortement depuis une décennie se présente comme une solution aux dangereux rejets dus à l'utilisation des moteurs essence et diesel. Elle s'affirme dans les esprits et pour les entreprises comme LA solution écologique et durable, sans CO2.
--> Néanmoins on peut reprocher à ce véhicule des coûts de fabrications très complexes. La batterie qui constitue son cœur nécessite des matériaux très spécifiques pour sa fabrication, des métaux rares comme le nickel, l'or, le lithium, le cobalt et le manganèse qui doivent être extraits dans d'immenses mines à ciel ouvert et nécessitant des quantités astronomiques d'énergie, polluantes biens sûr.
De plus, les principaux pays producteurs en Afrique centrale ont des conditions de travail déplorables ne profitant qu'aux exploitants profitant de la faiblesse de ces pays, les investisseurs chinois principalement. Enfin la durée de vie de ces batteries et leur difficile recyclage rend les voitures électriques autrement plus polluantes que leurs homologues thermiques.
Les autres véhicules électriques sont dans la même situation : vélos et trottinettes électriques ont conquis les grandes villes du Nord mais sont encore plus dangereux avec leur durée de vie très limitée.
Ce genre de moyens de transport va pourtant continuer à progresser dans les années à venir avec les mesures des Accords de Paris qui cachent des failles en valorisant le tout électrique.
L'utilisation de l'avion
Pour les déplacements en avion la problématique ne réside pas tant dans l'énergie utilisée bien connue et ayant peu de chance de changer.
En revanche, l'augmentation du trafic aérien par les opportunités qu'offrent les compagnies à bas coût est plus préoccupante. La forte concurrence et l'augmentation de la taille de la classe moyenne européenne développe l'avion comme un moyen de transport fréquent.
En année "non perturbée"(2018), le trafic est de 200 millions de personnes en France. Le nombre de petits trajets notamment en Europe a aussi participé à la densification du trafic.
Les utilisations plus appropriées
Nos indispensables transports du quotidien sont devenus des acteurs importants du réchauffement climatique, tentons de voir comment limiter notre impact tout en continuant à se déplacer.
En ville, la voiture est chez elle mais on connaît tous bien des alternatives. Métro, bus, tramway bien sûr. Les préférer à la voiture doit être un objectif de chacun. Les vélos non électriques sont très appréciables dans des villes bien aménagées.
Pour ceux qui ne peuvent se passer de la voiture, le covoiturage est un outil convivial et écologique en ville comme à la campagne.
Et d'une manière générale les autres transports en communs même polluants ont le mérite de remplacer un nombre considérable de voitures individuelles réduisant pollution et embouteillages. Même chose pour le train qui possède le double avantage de la propreté et de la durabilité. L'avion doit au maximum être évité notamment dans le milieu du tourisme en réduisant le nombre de trajets ou en les effectuant en train.
Repenser nos déplacements est primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique et en tant qu'usagers nous sommes des acteurs de première importance. Notre responsabilité est donc de changer notre manière de consommer les transports de manière durable en participant à une nécessaire transition énergétique.
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